La petite cour est le lieu de vie commune en cette péiode de grande chaleur. Chez Océane, migrante Ivoirienne à Tunis dans un quartier populaire. Elle vit dans une maison avec 2 chambres qu’elle partage avec son fils Eden et cinq autres ivoiriennes. Océane est arrivée en Tunisie en 2010 comme étudiante et est depuis 5 ans en situation irrégulière, ne lui permettant plus de travailler légalement. Il y a deux ans Eden est né, ce jeune garçon plein de joie est devenu sa raison de vivre, elle souhaite trouver un endroit pour vivre normalement et élever son fils. “J’estime que pour vivre bien Tunisie, il me faudrait entre 800 et 1000 dinars. Généralement, je suis plutôt à 350. Entre les couches et la nourriture, les dépenses sont rapides.” La jeune femme travaille de façon irrégulière : elle a quelques patrons qui l’appellent, selon leur besoin, pour faire le ménage chez eux. Une journée lui rapporte entre 25 et 30 dinars.