M36-222
M36-220
M36-217
M36-218
M36-219
M36-201
M36-205
M36-203
M36-214
M36-215
M36-216
M36-301
M36-304
M36-310
M36-312
M36-309
M36-323
M36-320
M36-325
M36-332
M36-335
M36-314
M36-327

En cette année 2017, le flux de migrants africains partant vers l’Europe depuis la Libye a explosé, les conditions en Libye et de voyage vers l’Europe sont de plus en plus précaires. Les voyages organisés par des mafias libyennes sont devenus extrêmement dangereux et la condition des africains passant par la Libye dramatique soumis à toutes formes d’esclavages, tortures et viols.

À Zarzis, dans le sud tunisien, de nombreux bateaux de migrants venant de Libye ont échoués apportant son lot de morts et de rescapés. Chemseddine Marzoug, ancien pêcheur au chômage, récupère les corps échoués sur la plage pour leur offrir bénévolement depuis 10 ans une sépulture de sable. Avec son collègue Mohamed, ils enterrent les corps des migrants dans un cimetière improvisé dans une décharge municipale.

À Medenine, les survivants sont accueillis dans le centre d’accueil mis en place par Mongi et le Croissant rouge tunisien. Ce sont plus de 250 réfugiés qui trouvent ici un refuge, un repos après des périples longs, dangereux et épuisants. Venus de Côte d’Ivoire, du Burkina Fasso, du Mali, de Sierra Leone, … ce sont des dizaines de nationalités d’Afrique subsaharienne qui échouent dans leur voyage pour un meilleur avenir sur les côtes tunisiennes. Chacun de ces migrants sort d’un calvaire, d’une histoire souvent longue et terrible, d’un passage par les réseaux d’esclavagisme et d’exploitation humaine de la Libye.